Les sites proposés ont été analysés au regard de nombreux critères : leur accessibilité, la desserte en transports collectifs, la surface et la nature du foncier mis à disposition, ainsi que la proximité et les effectifs des établissements scolaires périphériques. Dans tous les cas, tous les sites étudiés se situaient à moins de 30 minutes en bus des établissements scolaires.
Sur la base de ces analyses, la localisation a été soumise au vote : Douvaine l’a emporté avec 36 voix (Sciez 15 voix, Perrignier 11 voix et Massongy 1 voix). Ce choix final a été approuvé à l’unanimité par le Conseil communautaire de Thonon Agglomération.
La piscine sera réalisée à proximité immédiate du Collège du Bas-Chablais, sur un terrain qui est d’ores et déjà propriété de Thonon Agglomération.
La réalisation de ce nouvel équipement répond à un besoin fort qu’avait conforté l’étude conduite à l’été dernier, le territoire se caractérisant par un déficit important en termes d’offre de bassins de natation. Cette étude a par ailleurs permis de préciser les contours du projet : c’est un bassin couvert de 25 mètres qui sera réalisé, dont la vocation première sera d’accueillir les scolaires du territoire. En-dehors des créneaux dédiés, la piscine sera ouverte pour la pratique sportive mais aussi pour accueillir les familles, avec la réalisation d’un bassin supplémentaire peu profond destiné notamment aux plus jeunes. Le principe ainsi retenu repose sur une emprise estimée à environ 3700 m². En extérieur, le site accueillera environ 200 places de stationnement.
L’emplacement de la future piscine étant arrêté, les études vont se poursuivre en 2020 avec la sélection d’un maître d’œuvre. La construction de l’équipement devrait ainsi être lancée en 2021, laissant envisager une livraison courant 2023.
En parallèle, les élus ont approuvé le principe que l’agglomération appuie le projet - en cours d’étude - de couverture d’un bassin de la piscine municipale de Thonon-les-Bains. Les études préalables ont en effet démontré que la construction d’un bassin unique ne répondrait pas à elle seule aux besoins des habitants de l’agglomération.